Né à Paris en 1951, Jean-Louis Corby vit et travaille en Haute-Provence.
« L’être humain que Corby a inventé est représenté dans sa duplicité, sa force, sa souplesse, son manque de liberté ou sa manière émouvante d’échapper ou non aux entraves qui lui sont imposées, ses triomphes, son langage plastique universel et en même temps personnel et unique qui saisit chacun de nous dans notre conscience la plus intime. Cela s’explique par l’abstraction du mouvement et l’individualité méticuleuse des doigts et des orteils, par la présence impressionnante et omniprésente de la cage de bronze ou de terre cuite et les mouvements gracieux et significatifs des bras, par l’allure compacte du corps qui annonce un élan fondamental et suggère aussi le raffinement d’une identité, par une présence qui semble être une réponse au poids énorme que porte l’individu.
Corby est un maître dans l’art de donner forme à une pensée générale quelque peu abstraite comme une fissure, une rupture, l’incertitude, le déséquilibre et aussi d’intégrer dans le personnage une donnée plus concrète comme des « valises », des « échasses » et la « libération ».